eJournals lendemains 44/173

lendemains
0170-3803
2941-0843
Narr Verlag Tübingen
10.2357/ldm-2019-0001
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
2019
44173

Editiorial

2019
Andreas  Gelz
Christian Papilloud
ldm441730003
DOI 10.2357/ ldm-2019-0001 3 Editorial Editorial Ähnlichkeit bzw. Similitude - so das Thema des Dossiers in diesem Heft -, scheint mit Blick auf deutsch-französische Beziehungen ein so naheliegender Leitbegriff, dass man dieser grundlegenden kulturtheoretischen Kategorie nur selten die gebotene Aufmerksamkeit gewidmet hat. Die Frage, was uns voneinander unterscheidet oder welche Ähnlichkeiten die deutsche und französische Kultur aufweisen, ist an vielen Beispielen zwar immer wieder untersucht worden, nicht zuletzt in dieser Zeitschrift. Selten jedoch, und hier liegt das Interesse dieser Ausgabe von lendemains, hat man sich mit der Ähnlichkeit als solcher auseinandergesetzt - als Denk- und Erkenntnisform, als psychologisches oder kognitives Schema, als ästhetische Kategorie und Mechanismus unseres Imaginären, als Grundlage nicht zuletzt ethischer Entscheidungen, deren Bedeutung gerade für das Feld der Politik und damit auch für das Feld interbzw. transkultureller Beziehungen nicht zu unterschätzen ist. Im Mittelpunkt der vorliegenden Nummer, die auf eine von Nicole Colin und Dorothee Kimmich organisierte deutschfranzösische Journée d’études der Universitäten Tübingen und Aix-Marseille zurückgeht, stehen demnach Beiträge zu Ähnlichkeitskonstellationen im französischen bzw. deutsch-französischen Kontext, historisch gestaffelt von Diderot, Meister und Gessner über den Surrealismus bzw. die Avantgarden bis hin zum Gegenwartstheater, aber auch theoretische Beiträge zum Konzept Ähnlichkeit selbst. Dabei geht es zum einen um Instanzen und Medien der Inbezugsetzung von Kulturen, die Ähnlichkeitsbeziehungen und die mit diesen verbundenen Similitude, en allemand: Ähnlichkeit - pour analyser les relations franco-allemandes, cette idée directrice semble tomber sous le sens. Paradoxalement, c’est même du fait de son évidence que cette catégorie fondamentale des sciences de la culture a rarement reçu l’attention qu’elle mérite. Certes, les ressemblances comme les différences que présentent les cultures française et allemande n’ont cessé d’être étudiées à l’aune de quantité d’exemples, qui plus est dans cette revue. Pourtant, et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce numéro de lendemains, l’idée de similitude a rarement été abordée en tant que telle - en tant que forme de pensée et de connaissance, en tant que schème psychologique ou cognitif, en tant que catégorie esthétique et que mécanisme de notre imaginaire, enfin et surtout en tant que fondement de jugements éthiques dont l’importance mérite d’être soulignée, précisément dans le champ politique et partant dans celui des relations interet trans-culturelles. C’est pourquoi ce présent cahier, qui est le fruit d’une journée d’études francoallemande que Nicole Colin et Dorothee Kimmich ont organisée entre les universités de Tübingen et d’Aix-Marseille, propose des contributions qui mettent l’idée de similitude à l’honneur. Le lecteur y trouvera des articles sur des constellations de ressemblances en contexte franco-allemand, qui s’échelonnent chronologiquement de Diderot, Meister et Gessner au surréalisme et aux mouvements d’avantgarde jusqu’enfin au théâtre contemporain. S’y adjoignent des contributions théoriques sur le concept même de similitude à travers deux axes transversaux. Le premier porte sur les instances et les médias qui assurent une connexité de cultures et qui seuls permettent non seulement l’insti- 4 DOI 10.2357/ ldm-2019-0001 Editorial Transformationslogiken erst herausbilden helfen, zum anderen und noch grundsätzlicher um Ähnlichkeit als alternatives Rationalitätsmodell nach Jahrzehnten der Dominanz eines Differenzbzw. Alteritätsdenkens in der Theoriebildung der Literatur- und Kulturwissenschaften. Die Thematik der Ähnlichkeit und damit die Frage nach Analogien, Kontinuitäten und Verflechtungen erweist sich dabei als eine zentrale politische Herausforderung der Gegenwart: In einer Zeit der zunehmenden ideologischen Spaltung der Gesellschaft, eines Identitätsdenkens, das vor allem über die Abgrenzung vom Anderen bzw. ‚Fremden‘ und seiner Ausgrenzung im Sinne homogenisierender Kulturmodelle funktioniert, erscheint „Ähnlichkeit als Provokation“ (Kimmich). Es geht nicht nur darum, „Beschreibungen sich überlagernder Strukturen von Ähnlichkeiten und Unähnlichkeiten“ (Kimmich) zu entwickeln, sondern auch darum, das mit solchen Bestimmungsversuchen verbundene Ungefähre, die Unschärfe, das Unbestimmte auszuhalten. Ähnlichkeit erweist sich dabei nicht nur als analytische Kategorie, sondern zugleich als produktive, geradezu utopische Kraft im Sinne einer Wiederholung, die als Annäherung bzw. „rapprochement“ (Bangert), als „similarité toujours à venir“ (Manzari) verstanden werden kann - jenseits affirmativer bzw. normativer Vorstellungen von Imitation und Nachahmung. Die Beispiele, die in diesem Heft aus dem Feld der Kunst herangezogen werden, belegen deren privilegierte Rolle für ein solches Denken in Ähnlichkeiten. Es ist die Kunst als Möglichkeitsraum, die Ähnlichkeiten und Bezüge zwischen Elementen herstellt, welche die Gesellschaft nicht tution de relations reposant sur la similitude, mais encore la formation des logiques de transformation qui leur sont liées. Avec le second axe, il en va plus fondamentalement de la similitude en tant que modèle alternatif de rationalité, alors que des décennies durant les théories qui ont dominé dans les lettres et les sciences de la culture furent celles d’une pensée de la différence et de l’altérité. Partant, le thème de la similitude, et dans son sillage la question des analogies, des continuités comme de l’interdépendance des cultures, constituent un enjeu politique de premier ordre. À l’heure où les divisions idéologiques qui minent nos sociétés vont croissant, à l’heure où la pensée identitaire, qui repose avant tout sur une logique de démarcation et d’exclusion d’un ‚Autre‘ identifié à ‚l’Étranger‘, s’impose comme un modèle culturel homogénéisant, la similitude semble relever „de la provocation“ (Kimmich). En l’occurrence, il ne s’agit pas seulement de „décrire des structures de similarité et de dissimilarité se superposant“ (Kimmich), mais encore de faire face à tout cet à-peu-près, à ce flou, à cette imprécision qui accompagnent de telles tentatives de définition. Aussi la similitude s’avère-t-elle être bien plus qu’une simple catégorie analytique. C’est également une force créatrice, voire même utopique, une force de renouvellement que l’on peut comprendre comme un „rapprochement“ (Bangert), comme une „similarité toujours à venir“ (Manzari) - et ce pardelà toute notion affirmative ou normative d’imitation. Les exemples qui l’illustrent et qui dans ce numéro proviennent avant tout du champ artistique prouvent à quel point l’art joue un rôle privilégié dans cette pensée par similitude. Car en définitive, l’une des préoccupations essentielles DOI 10.2357/ ldm-2019-0001 5 Editorial sehen möchte bzw. verneint, um die es den Herausgebern nicht zuletzt auch zu tun ist. pour les éditeurs de ce cahier n’est autre que l’art en tant qu’espace des possibles, l’art qui crée des ressemblances et des rapports entre ces éléments que la société ne voudrait pas voir et qu’elle nie. Andreas Gelz, Christian Papilloud