eJournals lendemains 36/144

lendemains
0170-3803
2941-0843
Narr Verlag Tübingen
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
2011
36144

Editorial

2011
Wolfgang Asholt
Hans Manfred Bock
ldm361440002
2 Editorial Die Situation der Vergleichenden Frankreichforschung, der sich lendemains seit mehr als dreieinhalb Jahrzehnten widmet, ist durch eine merkwürdige Ambiguität charakterisiert. Zum einen spielt Frankreich als Forschungsgegenstand (jenseits von Sprach- und Literaturwissenschaft) in der Romanistik eine immer geringere Rolle, die Umwidmung der Dresdener Frankreichforschungsprofessur ist nur eine weitere Bestätigung dieses Trends. Und die zumindest teilweise abnehmenden Zahlen der Französischstudierenden verstärken diese Entwicklung und lassen für die Zeit nach den doppelten Abiturjahrgängen, d.h. in fünf oder sechs Jahren, radikale Infragestellungen erwarten. Zum anderen aber entwickelt sich die Frankreichforschung selbst, wie auch das von Hartmut Stenzel versammelte Dossier zu „Identitätsdebatten“ illustriert, in beeindruckender Weise. Wohl noch nie hat es so viele und erfolgreiche Kooperationen zwischen deutschen und französischen Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftlern gegeben, und die Zahl von einschlägigen Publikationen ist ebenso beeindruckend wie deren Qualität. Angesichts dieser (erfreulichen) Situation stellt sich allerdings die Frage, wen diese Arbeiten wirklich erreichen, d.h. fehlt der expandierenden Frankreichforschung nicht das Publikum? Wer deutsch-französische Tagungen besucht, stellt immer wieder fest, dass selbst die Studierenden vor Ort an ihnen nicht teilnehmen. Das mag nicht selten der unvermeidlichen Komplexitätssteigerung solcher Veranstaltungen geschuldet sein. Es könnte jedoch noch häufiger daran liegen, dass deren Ver- La situation des études comparées sur la France, auxquelles se voue lendemains depuis plus de trois décennies et demie, est caractérisée par une ambigüité remarquable. D’une part, la France en tant qu’objet de recherches dans la romanistique (audelà des études littéraires et linguistiques) joue un rôle de plus en plus modeste, la nouvelle destination de la chaire pour études comparées sur la France de Dresde ne fait que confirmer une tendance générale. Et les chiffres en partie diminuant d’étudiants en français renforcent ce développement et poseront de sérieux problèmes dans cinq ou six ans, une fois le cap passé de l’année scolaire avec la double quantité de bacheliers. D’autre part, les études comparées sur la France elles-mêmes évoluent de manière impressionnante, comme l’illustre entre autre le dossier coordonné par Hartmut Stenzel autour des „débats sur l’identité nationale“. Jamais les coopérations entre chercheurs allemands et français ont été aussi nombreuses et prospères, et le nombre de publications respectives est aussi impressionnant que leur qualité. Face à cette situation (réjouissante), la question à qui ces publications s’adressent se pose tout de même, c’est-à-dire les études comparées sur la France en expansion ne manquent-elles pas de public? Ceux qui prennent part à des colloques franco-allemands peuvent constater que même les étudiants des universités où ils ont lieu n’y participent pas. Cela est peut-être dû à l’inévitable croissance de complexité de tels événements. Plus souvent, la raison pourrait résider dans le fait que leur relation, pour ne pas par- 3 Editorial bindung, um nicht von Relevanz zu sprechen, zum alltäglich erfahren Studium kaum noch gegeben ist. Es wäre zu einfach, das allein auf die Auswirkungen der Bologna-Verschulung mit ihrem unmittelbaren (Noten)Verwertungszwang zurückzuführen. Es dürfte auch so sein, dass die Vergleichende Frankreichforschung im Studium eine immer schwerer wahrnehmbare Rolle spielt. So bleibt nur (die zugegeben ungewisse) Hoffnung, dass, mit den kommenden zurückgehenden Zahlen der romanistischen Studierenden insgesamt, die unvermeidliche Profilierung der Institute und Seminare dazu führen könnte, sich der gesellschaftlichen Verantwortung (auch) eines Romanistik- Studiums wieder stärker verpflichtet zu fühlen. Wenn lendemains in wenigen Jahren seinen 40. Geburtstag feiern wird (oder darf), dürfte sich abzeichnen, ob es sich dabei um „illusions perdues“ gehandelt hat: die Zeitschrift wird sich nach Kräften bemühen, dass dies nicht der Fall sein wird. Das illustriert das vorliegende Heft. Mit seinem der Identitätsdebatte in Frankreich gewidmeten Schwerpunkt reagiert es auf eine gegenwärtige Diskussion, deren Ursachen die französische Gesellschaft, und vielleicht nicht nur sie, noch längere Zeit in Anspruch nehmen dürften. Mit den drei Beiträgen von Daniel Bogner, Marcus Otto und Nadine Pippel werden jeweils unterschiedliche Aspekte dieser Debatte analysiert, die verdeutlichen, wie sehr die aktuelle (postkoloniale) Situation mit der longue durée der französischen (vor allem kolonialen) Vergangenheit verknüpft ist. Die „Einleitung“ von Hartmut ler d’importance, avec les études au quotidien n’est pas donnée. Ce serait trop simple d’attribuer ce manque d’intérêt uniquement à l’effet de Bologne où seule la transformation immédiate en notes est essentielle. Il se pourrait aussi que les études comparées sur la France jouent un rôle de plus en plus difficile à rendre perceptible dans les études. Ainsi, il ne reste que l’espoir (qu’on doit avouer être incertain), qu’avec les chiffres futurs en baisse des étudiant(e)s en études romanes, le profilage inéluctable des instituts et séminaires mènerait à une plus grande mise en relief pour la composante sociétale (aussi) dans les filières romanes. Quand lendemains pourra fêter son 40 ème anniversaire dans quelques années, on verra s’il s’agissait alors d’„illusions perdues“: la revue se donnera du mal que cela ne sera pas le cas. Le numéro actuel en donne l’exemple. Avec l’accent mis sur le débat concernant l’identité nationale en France, il réagit à une discussion actuelle, dont les causes occuperont encore longtemps la société française, et peut-être pas seulement elle. Avec les trois contributions de Daniel Bogner, Marcus Otto et Nadine Pippel des aspects différents de ce débat sont analysés et explicitent combien la situation (postcoloniale) actuelle est liée à la longue durée du passé français (surtout colonial). L’„introduction“ de Hartmut Stenzel est exemplaire pour cette mise en contexte historique et idéologique. Il situe le débat des années passées dans la continuité de l’héritage contradictoire du „roman national“ de la 4 Editorial Stenzel ist exemplarisch für diese historisch-ideologische Kontextualisierung. Er situiert die Debatte der letzten Jahre, deren Defizite und deren Instrumentalisierung für einen tendenziell gefährlichen Populismus deutlich markiert werden, in der Kontinuität des widersprüchlichen Erbes des „roman national“ der Dritten Republik. Dieser Diskurs versuchte, die französische Nation zugleich auf universelle Werte und eine traditionsorientierte Kontinuität zu verpflichten, so dass die Debatten der vorletzten Jahrhundertwende (1900) noch heute relevant sind. Deutlicher lässt sich das Programm der Vergleichenden Frankreichforschung, die sich ja stets auch als eine historische Verpflichtung sieht, kaum in einem Dossier verwirklichen: wir danken dem Koordinator und seinen MitarbeiterInnen dafür. Wolfgang Asholt * Hans Manfred Bock troisième République, en en soulignant les déficits et l’instrumentalisation au profit d’un populisme dangereux. Ce discours national tentait de réclamer pour la nation française à la fois des valeurs universelles et une continuité traditionaliste et il en résulte que les débats de l’avant dernier tournant de siècle (1900) sont encore d’actualité. On ne peut mieux réaliser dans un dossier le programme des études comparées sur la France qui s’est aussi toujours vu comme engagement historique. Nous en remercions le coordinateur et ses collaborateurs.