eJournals lendemains 33/129

lendemains
0170-3803
2941-0843
Narr Verlag Tübingen
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
2008
33129

Editorial

2008
Wolfgang Asholt
Hans Manfred Bock
ldm331290003
3 Wie auch immer man das erste Amtsjahr des neuen französischen Präsidenten bewerten mag, die Positionen, die lendemains seit nunmehr 33 Jahren in der Vergleichenden Frankreichforschung vertritt, sind eindeutig genug, um keine Aufbruchstimmung aufkommen zu lassen. Unsere Zeitschrift will sich nicht an vorschnellen Verurteilungen oder Katastrophenszenarien beteiligen, auch wenn es dafür nicht wenige Anlässe gibt; der Beitrag von Roland Höhne versucht eine erste Bilanz der Modernisierungspolitik von Sarkozy. Was jedoch jetzt schon unübersehbar ist und für die deutsch-französischen Beziehungen auf Dauer katastrophale Dimensionen annehmen könnte, sind die zunehmenden Verstimmungen angesichts der Deutschland- und Europapolitik des neuen Präsidenten und seiner Regierung, oder sollte man schon von einem Fehlen der Deutschlandpolitik sprechen? Deutsche Zeitungen sprechen von „Alleingängen“, die „den Deutschen auf die Nerven gehen“ (Die Zeit, 14.2.2008). Zwar funktionieren die seit Jahrzehnten bewährten und gewohnten zivilgesellschaftlichen Kooperationstrukturen wie bisher, doch fehlt jedes weitergehende politische Ziel, und das gilt auch für die deutsche Seite. Wenn dies ein europäischer Fortschritt sein sollte, dann müsste zumindest überlegt werden, welche Verluste damit einhergehen und ob ein solches Europa tatsächlich noch als bürgernah gelten kann. In diesem Heft findet die Debatte um die „Programmschrift“ „Literaturwissenschaft als Lebenswissenschaft“ zum nun vergangenen Jahr der Geisteswissenschaften, die mit dem Heft 125 begonnen wurde, einen (vorläufigen) Ab- N’importe le jugement que l’on voudra porter sur la première année de présidence de Monsieur Sarkozy, les positions que lendemains défend depuis maintenant 33 ans dans la recherche comparative sur la France, sont assez claires pour ne pas créer une ambiance de jubilation. Notre revue ne veut pas participer à des condamnations ou à des scénarios de catastrophes anticipées, même si les occasions en ont été nombreuses; la contribution de Roland Höhne tente de faire un premier bilan de la politique de modernisation de Sarkozy. Mais ce qui est déjà évident aujourd’hui et qui - à la longue - risque d’atteindre des dimensions catastrophiques pour les relations franco-allemandes, ce sont les désaccords croissants face à la politique allemande et européenne du nouveau président et de son gouvernement, ou devrait-on déjà parler d’une carence de politique allemande? Les journaux allemands parlent „d’actions isolées“, qui „énervent les Allemands“ (Die Zeit, 14.2.2008). Certes, les structures de coopération de la société civile - ayant fait leur preuve depuis des décennies - continuent à fonctionner comme auparavant, mais il manque tout projet politique allant au-delà, et cela vaut autant pour le côté allemand. Si cela est censé être un progrès européen, on devrait au moins réfléchir quelles sont les pertes qui en découlent et si une telle Europe peut réellement encore être considérée comme à l’écoute des citoyens. Dans ce numéro, le débat autour de l’„Essai programmatique“ „Science de la littérature comme science de la vie“ consacré à l’année, maintenant écoulée, Lettres et Sciences humaines, com- 4 schluss; allen Beteiligten, vor allem Ottmar Ette sei dafür gedankt, versucht zu haben, die Bedeutung der Literaturwissenschaft für die Gesellschaft neu und besser zu bestimmen. In gewisser Weise steht auch Peter Bürgers Rezension im Zusammenhang dieser Diskussion. Wir danken aber auch Thomas Amos für das Dossier zu „Bande dessinée“, Martin Vialon für den zweiten Teil seines Hellweg-Beitrags sowie Hellwegs unveröffentlichte „Erinnerungen an Werner Krauss“ und Christoph König für seine Laudatio für Jean Bollack. Mit diesen und anderen Beiträgen wird die Rolle und die Notwendigkeit von Literatur und Literaturwissenschaft für unsere von den visuellen Medien dominierte Gesellschaft betont; es wäre zu wünschen, dass sich Philologien und Kulturwissenschaften in Zukunft deutlicher zu diesem geschichtlichen Auftrag bekennen. Wolfgang Asholt * Hans Manfred Bock mencé dans le numéro 125, trouve (temporairement) sa fin; nous remercions tous les participants, et tout particulièrement Ottmar Ette, d’avoir tenté de redéfinir l’importance de la science de la littérature pour la société. D’une certaine manière, le compte-rendu de Peter Bürger se rapporte aussi à cette discussion. Nous remercions également Thomas Amos pour le dossier sur la „Bande dessinée“, Martin Vialon pour la deuxième partie de sa contribution sur Hellweg ainsi que les „Souvenirs à Werner Krauss“ inédits de celui-ci et Christoph König pour le discours à l’honneur de Jean Bollack. Avec ces contributions et bien d’autres, nous soulignons le rôle et la nécessité de la littérature et d’une science de la littérature dans notre société dominée par les médias visuels; il serait désirable que les philologies et les Sciences culturelles assument avec plus de détermination cette tâche dans l’avenir.